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Romans
Châteaux en Afrique - Denoël - (1976)
Prix du Premier Roman
Ce roman commence par un grand jeu fou d'aviateurs en culottes courtes dans la banlieue parisienne. Mais hélas, il faut grandir, et la vie sépare bientôt Antoine et Pierre. Tandis que le premier devient médecin, le second essaie vainement d'écrire. Mais le destin veille ; à moins que ce ne soit la nostalgie de l'enfance qui soudain submerge tout. Dans le décor hivernal et désert des pyramides le la Grande Motte, la fête que se donnent les deux héros, et qui fait se marier la réalité et le rêve, annonce un talent original très prometteur.
"Un jeune talent qui sait manier le rêve, le souvenir, l’image avec émotion et dans un souci de langage très actuel."
L’Humanité-Dimanche
"Rêve et réalité, où est la frontière ? Un livre original… Un talent à suivre."
La Tribune Libre
L'homme d'intérieur - Denoël - (1979)
Prix Roger-Nimier
Prix de la Vocation Littéraire
Jean-Louis voue un culte à tout ce qui le tient à l'écart de la vie et le protège des terrifiants pépins de la réalité. Il craint le monde et ses manières de cannibale. Ainsi prolonge-t-il interminablement une adolescence calfeutrée auprès d'Yvonne, sa mère, qui le nourrit jusqu'à l'étouffer de ses nostalgies d'alcoolique vieillissante. Une complicité délirante et perverse unit les deux êtres dans le champ clos d'un vaste et sombre appartement. Et Jean-Louis demeure là, fasciné, incapable d'échapper au labyrinthe des regards fous et des discours énigmatiques de sa mère, mythomane et dépressive. C'est semble-t-il le prix de la sécurité. Car il redoute plus que tout l'instant où il devra tomber du nid. En pleine lumière.
Lorsque ce jour arrive, il lui faut dominer sa peur et partir, déséquilibré, à la conquête de son espace. Le style nerveux et l'humour aigre-doux de Gérard Pussey maîtrisent à merveille ce roman désenchanté
"Pussey a de la malice, une férocité rieuse, de la tendresse, le goût des mots et beaucoup de talent."
Geneviève Dorman - Signature
"Avec une verve héritée de Boris Vian, Gérard Pussey lance vingt pétards par page. On va de l’avant, galvanisé par tous ces mots qui crépitent gaiement."
Bruno Villien - Le Nouvel Observateur
" C’est un conte, une satire, un roman, une fête, sûrement une réussite."
Irina de Chikoff - L’Aurore
" Un romancier qui a de la plume comme on dit « du nerf »."
Jérôme Garcin - Les Nouvelles Littéraires
L'amour tombé du lit - Denoël - (1983)
Prix Contrepoint
L'existence parfois piétine et radote. Comment, quand on est un petit-bourgeois de trente ans, défaire sa vie et la recommencer sans rature sur une page bien blanche ? En s'en allant pami les bruits du monde, se dit Julien. Et ses ennuis commencent. Au Select-Hôtel où il se réfugie, on le suspecte de s'être livré à des attouchements sur la personne d'une voyante diabétique et à peine pubère. Sa mère veut lui faire manger une poule crue et son hamster dévore des draps. Il y a beaucoup de Charlot en Julien. Lorsqu'il tombe sur le nez ou qu'on lui botte les fesses. Lorsqu'il fanfaronne et ricane, le cœur au bord des larmes. Julien rêve de partir autour de la terre mais il porte Laure tatouée sur l'âme et ses souvenirs l'encombrent. Parviendra-t-il seulement à sortir de son arrondissement ? Est-il vraiment l'assassin de la petite Janique Forestier ? Deviendra-t-il, comme il le souhaite, fou d'espoir ? Valery Larbaud parle de cet "enfant qui ne veut rien savoir, sinon espérer éternellement des choses vagues"... C'est de Julien qu'il s'agit.
" Avec sa fausse frimousse de Bibi Fricotin égaré dans un champ de mines, nul doute qu'il faudra dorénavant compter avec un fluide glacial nommé Gérard Pussey."
Patrice Delbourg - Les Nouvelles Littéraires
" À chaque page, on butte sur des trouvailles de mots, de style, de personnages, tous les espoirs sont permis à ce descendant de Valéry Larbaud et de Boris Vian."
Jean Chalon - Le Figaro
" L'air de rien, toujours le sourire aux lèvres et la trouvaille prête, Pussey pourrait bien être le plus désespéré de ces fugueurs à la retraite : que de tendresse, que de malice pour le cacher !"
Matthieu Galey - L'Express
" Pussey, avec ses mots du tout-venant et son écriture qui sort de nos bouches, a le ton juste."
J.B. - Le Figaro Magazine
" Un livre qui devrait compter pour les Prix si les choses étaient bien faites, car il faut reconnaître qu'il a de la griffe et de la dent, et un profil goncourable."
André Boretti - Le Soir de Marseille
Ma virée avec mon père - Gallimard - (1994)
Pierre-André s'ennuie à Maussane, la vaste propriété de son père. Celui-ci court le monde pour négocier les contestables produits pharmaceutiques de sa fabrication mais, surtout, pour tricher au jeu et prendre du bon temps. Le jeune garçon, ébloui par les récits de ce géant séducteur, roublard et généreux, rêve de l'accompagner. Il arrive que les rêves se réalisent : celui-là va durer dix ans. Escortés d'Antonin, leur ombrageux factotum, le père et le fils vont vivre ensemble mille aventures picaresques. Ils connaîtront la vie luxueuse des grands hôtels, des désastres financiers, des déménagements à la cloche de bois, des nuits d'amour, des jours de chance et d'autres de désespoir...
"La tendre épopée d'un père baroudeur et fantaisiste en goguette avec son fils(...) Dans la grande tradition des romans de chevalerie."
Lire
"Un roman vivant et insolent.
Midi-Libre
Menteur - Le Castor Astral - (1995)
Prix Alexandre-Vialatte
L’apparition d’une contrebasse va bouleverser jusqu’à la folie l’existence d’un employé modeste et résigné. Il découvre alors le goût de la séduction, du pouvoir et du bonheur. Mais c’est la contrebasse qui va se jouer de lui. En effet, peut-on construire, sans en mourir, sa vie sur un mensonge ?
"Il a le détail qui tue, un humour tout en retenue, un style élégamment désabusé."
Télérama
"Gérard Pussey mène à un rythme allègre cette fable ironique et amère, à la limite du fantastique."
Le Monde
"Un conte cruel et grinçant."
Le Nouvel Observateur
"Ce récit plein d'humour et de fantaisie, mené de main de maître, se révèle d'une grande cruauté."
Sud-Ouest
"Brillant, hilarant, sadique."
Elle
Robinson malgré lui - Nil - (2001)
Sébastien Ferran est au bout du rouleau. Critique littéraire pour un grand magazine français et auteur de littérature pour la jeunesse, sa carrière est dans une impasse. Il part en vacances sur l’île aux Mouettes, en Bretagne, avec sa femme Lucie, dont il est séparée mais dont il rêve de faire la reconquête, ses jumeaux, « les dizygotes » et sa belle-mère « Duclos », séductrice anorexique mais attachante. Son séjour sur l’île ne fera que précipiter sa chute. Sa rencontre et son amitié pour Schaeffer, un veuf dynamique qui lutte pour devenir immortel, lui rejettent en plein visage l’inanité de son existence et la fuite de sa jeunesse. L’été sera dur pour Ferran : son grand roman ne verra jamais le jour, il perd son emploi en battant au ping-pong un ponte de l’édition, sa femme adorée lui demande le divorce pour pouvoir épouser son académicien octogénaire…
Que lui reste-t-il ? Cette faculté de pointer du doigt avec beaucoup d’humour les petits travers et les ridicules de ses contemporains, ce qui nous permet de le suivre allègrement dans ses déboires personnels.
"Une délicieuse tragi-comédie insulaire pleine de charme et de spleen."
Thierry Gandillot - L'Express
"Ne partez pas en vacances, lisez Pussey, ça vous détendra autant, ce qui est sans prix."
Stéphane Hoffmann - Madame Figaro
"On recommande chaudement la jubilante lecture de cette comédie estivale tendrement sarcastique."
Bernard Le Saux
Nous deux, rue Bleue - Gallimard - (2002)
Illustré par Philippe Dumas
Rue Bleue, rue du bonheur. Un petit garçon habite là, seul avec son père, qui est horloger. La vie s'écoule, douce et tranquille : il y a l'oncle Lu, les voisins, les clients de la boutique, et puis surtout Melle Luguet, l'institutrice... qui pourrait chambouler leur vie si bien réglée. Une histoire de tendresse et de complicité illustrée avec fantaisie par Philippe Dumas.
"Un récit amusant constitué de saynètes de la vie quotidienne. Entre humour et émotion."
Presse-Océan
"Le livre de Gérard Pussey est un amalgame de petites pensées sucrées, pleines d'astuces pour muser et s'amuser..."
Sandrine Mariette - Elle
Le libraire et l'écrivain - Le Castor Astral - (2003)
Discret libraire de province, Sigismond n'est pas ce qu'il est convenu d'appeler un homme liant. A 40 ans, il vit avec sa mère et son chien. Frédéric Lestang, dont le premier roman est un best-seller, vient honorer de sa présence une séance de dédicace organisée par Sigismond. Désargenté et désespéré, l'écrivain va abuser du gîte et du couvert que lui offre un Sigismond éperdu d'admiration pour cet auteur plein d'avenir qui compte achever chez lui son prochain ouvrage. Le libraire, soudain, se voit promu romancier par intérim et nanti d'un ami, certes maniaque et capricieux, mais d'un ami, avec lequel il aime s'afficher. Tandis que la ville jase, Sigismond se dépouille en chantant de ses économies tant il est exalté de voir enfin sa vie prendre sens. Mais tout n'est pas si simple et ses ennuis vont vraiment commencer...
"Il faut mettre la vie en littérature et vice et versa, Pussey excelle à cet exercice."
Patrice Delbourg - L'Évènement du Jeudi
"Pussey dessine toute une galerie de portraits savoureux de mesquinerie, de cruauté et de cynisme. Et de tendresse aussi."
Thierry Gandillot - L'Express
"Je crois que tu as écrit un bien meilleur roman que tu ne le penses. Amitiés."
Claude Duneton
Mamy Ward - L’École des Loisirs - (2003)
Après la guerre, c'était il y a cinquante ans. Cinquante ans déjà. Cinquante ans seulement. Une époque naïve et bon enfant, où le franc était ancien, les garçons et les filles séparés à l'école, où la publicité s'appelait la réclame, où les cabinets se trouvaient au fond des cours, avec pour tout papier du journal découpé en morceaux. On allait chercher le lait fumant à la ferme. Des chevaux noirs emmenaient les morts au cimetière. Une époque sans télé, sans ordinateur, sans ennui.
Gégé a été placé par ses parents, Maurice et Dédée, chez Mamy Ward, une amie de sa grand-mère qui s'improvise nourrice pour lui et l'élèvera pendant dix ans, avec son mari Frédo, à Villeneuve-Saint-Georges. Mamy Ward a un œil de verre, une grande gueule et un cœur d'or. Elle en a bavé dans la vie. Mais quand elle est de bonne humeur, elle chante, et c'est le paradis. Entre elle et Gégé, c'est d'amour qu'il s'agit. Auprès d'elle, avec ses copains, et lors de ses escapades à Paris avec son oncle, l'écrivain René Fallet, et l'ami de celui-ci, un inconnu qui chante dans sa moustache, Georges Brassens, Gégé apprend, regarde, écoute, se souvient. Il devient écrivain.
"Ce livre aux pleins et déliés parfaits est une manière de rester le plus longtemps possible auprès de celle qui a fait de lui un écrivain
Sergent Major."
Jérôme Garcin - L’Observateur
"C’est un livre formidable, empli de tendresse et de nostalgie."
Le Monde
Une journée pour tout changer
suivi de
Mort d'un hypocondriaque - Éditions du Rocher - (2005)
"Lucille avait appris par une longue lettre de l'homme que celui-ci, en fait, était trader, qu'il l'idolâtrait, lui embrassait ses pieds d'ivoire, les dévorait, comme il dévorait les parties encore plus intimes de sa personne. Elle n'avait jamais reçu ce type de courrier. Elle n'en parla pas même à Élisabeth. Elle lut et relut ces grossièretés en rougissant et en frissonnant délicieusement. Au lieu de brûler cette missive satanique, elle l'enferma dans un coffret avec son diplôme de scout."
"En un duo de courts récits aussi désespérés que drôles, Pussey se révèle être un Cioran qui aurait chaussé les guêtres d'un Marcel Aimé. Superbe! "
Fabrice Gaignault - Marie-Claire
Au temps des vivants - Fayard - (2007)
Un homme d'âge mûr retourne dans la banlieue de son enfance pour enterrer son père. À travers les soubresauts de l'Histoire lui reviennent alors en mémoire ses années de lycée, ses difficultés avec les filles, ses ivresses de coureur de fond et les colères de son père, râleur avec les patrons et irritable avec sa famille. Ajusteur-outilleur chez Renault, ce dernier vénérait le travail, et surtout l'instruction qu'il n'avait pas. Il voyait déjà son fils ingénieur.
Mais l'oncle va battre les cartes du destin. Écrivain fameux en son temps, il invite le garçon à Paris pour de longues virées chez son éditeur et parfois chez Brassens et Prévert. Répudiant l'avenir de mécanique et de cambouis auquel il semble promis, l'enfant opte alors pour celui auquel l'invite cet oncle fantasque, tellement plus riche de fantaisie et d'imprévus. Il va à son tour s'imaginer romancier et s'atteler à l'écriture pour conjurer son sort. Il a quinze ans et craint que ses lendemains déchantent. Et puis il y a la fille du prof d'allemand...
Ambitieux roman d'émancipation, "Au temps des vivants" explore les territoires oubliés du passé et leur peuple d'ombres.
"Pussey se hisse au niveau des artistes qui ont façonné sa sensibilité."
Bernard Morlino - Le Figaro
"Le livre raconte avec ce qu’il faut d’insouciante légèreté, de poésie étoilée et de tristesse contenue, une éducation sentimentale."
Laurent Seksik - Le Point
"Un autoportrait sans complaisance d'un adolescent et d'un homme qui dit aujourd'hui toute sa dette à ses grands et joyeux ainés, désormais à jamais vivant !"
Christine Rousseau - Le Monde
"Pussey au meilleur de sa plume."
Olivia de Lamberterie - Elle
"Une épopée intime, peuplée de morts très vivants où chacun trouvera de bonnes raisons de ne pas désespérer."
Jérome Garcin - Le Nouvel Observateur
Les succursales du ciel - Fayard - (2009)
Julien Dufour est invité à mettre un terme à sa carrière de journaliste et à quitter le magazine pour lequel il travaillait depuis plus de trente ans. Officier dégradé, il rentre chez lui pour y ceindre le tablier de sa jeune épouse qui vient justement de se trouver un emploi et un amant. La soixantaine en ligne de mire, Julien respectera-t-il sa date de péremption en s’inscrivant au club de pétanque de son quartier ou essaiera-t-il de rebondir une dernière fois dans les étoiles ? Camille, de trente ans sa cadette, a des pokers d’as plein les mains et dans ses yeux dansent deux petits diables. Mais sans doute est-il inconvenant de convoiter la future belle-fille de son meilleur ami… "Les succursales du ciel" évoque ce moment où l’homme bascule dans un abîme de vacuité et d’abandon qui annonce la fin de tout. L’épée dans les reins, ferraillant au bord du gouffre, Gérard Pussey, avec une fantaisie intrépide et bravache, nous entraîne dans cette grande banlieue de la mort où l’urgence à vivre s’impose soudain comme ultime antidote.
"Une entêtante mélancolie et un humour vachard enveloppent le lecteur."
Élisabeth Lévy - Le Point
"Pussey, styliste génial, tout en virgiliennes finesses, est bien au sommet de son art."
Jean-Louis Ezine - Le Nouvel Observateur
"Drôle, alerte et revigorant !"
Thierry Gandillot - Les Échos
"L’auteur entrelace avec fluidité le passé qui fut, le présent qui fait mal et l’avenir qui fait peur."
Alice Ferney - Le Figaro Littéraire
Rêves et cauchemars de Georges Mandar - Le Castor Astral - ( 2013)
Illustré par Philippe Dumas
Prosper et Antoinette Mandard sont charcutiers à Melun-lès-Melons. Leur fils se désole d'être l'héritier de ce commerce fait de cris et de boyaux tièdes. Comment échapper à cette fatalité de la viande, de l'égorgement et de la mort ? Comment faire faux bond à cette dynastie de l'andouille et du jambonneau ? Pour le dandy misanthrope, il va s'agir de fuir l'hostilité du monde, jusqu'en Patagonie s'il le faut ! Cette farce satirique s'autorise toutes les libertés, jouant avec le temps, la chronologie et la logique. Ainsi Georges Mandard va-t-il mourir plusieurs fois, non sans avoir croisé Guillaume Apollinaire, le Yéti femelle, le diable, Arthur Rimbaud, Simone de Beauvoir, une actrice américaine, un gros singe fasciste et divers anthropophages.
"Le décor, qu’on croirait sorti de Giraudoux ou de Marcel Aymé, désoriente le lecteur qui retrouve les plaisirs démodés de la littérature d’avant."
Jérôme Leroy - Causeur
"Ouvrez ce petit livre et vous vous y perdrez comme s'y sont égarés Sartre et Simone de Beauvoir, une charcutière métamorphosée en sirène, un singe d'extrême-droite et le diable en personne, le tout délicatement illustré par la très belle plume de Philippe Dumas."
Violaine de Montclos - Le Point
Le don d'Hélène - Éditions Lajouanie - (2014)
Hélène, coiffeuse au passé trouble, a fait ce qu'il est convenu d'appeler un beau mariage en épousant le richissime Norbert, force de la nature, animal politique, grand chasseur de femmes et de chevreuils. Aîné des fils du clan Bonamour, ce conquérant est propriétaire d'une bonne partie de la région. Pour l'apprentie notable qu'est Hélène, la vie s'écoule, provinciale et bourgeoise, paisible et vaguement ennuyeuse, quand un accident brise le tonitruant Norbert. Le guerrier est soudain désarmé et sa femme conduite à enquêter sur ce mari qu'elle croyait pourtant bien connaître. Aux doutes d'Hélène succèdent alors d'insupportables certitudes tandis qu'un don étrange lui vient, oui, un don vraiment étrange...
"Le « Don d’Hélène » est un excellent roman d’autrefois écrit par un brillant écrivain d’aujourd’hui."
Jérôme Garcin - L’Obs
La mémoire du lac - Le Castor Astral - (2018)
Prix de la Société des Gens de Lettres
La scène se passe au plus profond de vastes et sombres forêts, au bord d'un lac où les villageois rythment leur temps en pêchant des fritures de gardons. Une tradition locale, un rite. Chaque jour, sur l'appontement, le jeune Miroslaw-Moïse Saint-Cyr pêche entre son père, spécialiste des injures homériques, et son oncle maternel, parasite congénital. Le trio coule-là des jours paisibles quand un colosse aquatique, le Mythe à l'état pur, jaillit devant eux hors de l'eau. À partir de cet instant, la vie ne sera plus jamais la même sur les rives du lac...
Le roman fréquente avec bonheur les décors naturels de Richard Brautigan et retrouve l'esprit candide de Mark Twain, en nous rappelant que la poursuite obstinée d'une chimère peut conduire à toutes les catastrophes.
"L'humour sec et la langue poétique de Pussey achève de faire de cette épopée familiale un véritable ravissement"
Jérôme Dupuis - L'Express
Pendant l'Occupation, à Paris, deux jeunes femmes se lient d'amitié dans un abri. Elles ne vont plus se quitter. L'une est enceinte d'un résistant, qui disparaîtra avant même de connaître son fils : François. L'autre est la nurse de Camille, fille d'un marchand d'armes et homme politique en vue. Camille et François vont grandir côte à côte, vivre ensemble les bouleversements des Trente Glorieuses : guerre d'Algérie, Mai 68, premiers chocs pétroliers. Bientôt, les deux enfants, qui n'en sont plus, amorcent de brillantes carrières. Bien qu'ils soient inséparables, il leur semble impossible à l'un comme à l'autre, élevés en frère et sœur, de nouer une relation amoureuse. De Paris à Manhattan, en passant par le Bourbonnais, vont-ils transgresser l'interdit familial ?
Camille et François est à la fois un bouleversant récit d'apprentissage et le roman trépidant d'une fin de siècle débordée. De nouvelles "Destinées sentimentales".
"Et hop ! C’est parti pour 456 pages fringantes, drôles et émouvantes."
Thierry Gandillot - Les Échos
"Émotions et palpitations garanties !"
Jérôme Garcin - l’Obs
"La tradition est riche et belle de ces romans-fleuves courant sur plusieurs générations. Avec son dernier livre, Pussey ressuscite ce genre délaissé."
Étienne de Montety - Le Figaro Littéraire
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